de Cristóbal Valenzuela Berríos – 2017 – 1h32 - Chili
Documentaire
Bande annonce (espagnol, sans sous titre)
Synopsis
Lorsque la statue Adèle de Rodin disparait d’une exposition à Santiago, alors que l’artiste est présenté pour la première fois au Chili, c’est la panique.
L’étonnement sera à son comble, lorsque l’on découvrira que le coupable n’est personne d’autre qu’un jeune étudiant des Beaux-Arts de 20 ans. Il se défendra à son procès en expliquant qu’il s’agissait d’un « happening » artistique sur l’absence/présence d’un objet artistique…
Critique
Retour sur une histoire incongrue : alors que dès le départ, les plus grands spécialistes supposent qu’il s’agit d’un vol réalisé par un spécialiste de l’art et qui n’en est pas à son premier vol, la découverte du vrai coupable est un coup de théâtre !
Il y a un sentiment d’arrogance non seulement de la part de cet étudiant qui se place au-dessus de tous (comme tout bon étudiant en art qui se respecte) mais aussi de la part des spécialistes dans leur manière de parler de ce jeune, sans jamais reconnaître le côté spectaculaire de son acte. Ce film est plus un agacement, car on est confronté à plusieurs personnages pédants, venant d’une classe sociale plus aisée.
Car le film, à mon avis parle de cela aussi : la classe populaire veut s’approprier un objet ayant beaucoup de valeur pour prétendre aux mêmes privilèges que cette classe aisée, persuadée qu’il n’y a qu’elle pour reconnaitre ce qu’est l’art ou non.
Ou c’est moi qui suit une révolutionnaire dans l’âme…